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François Chauvel

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Bleuet-de-france 01.jpg Première guerre mondiale
Francois Chauvel.jpg
François Chauvel
Région Drapeau-breton.jpg Bretagne
Département Armoiries-35.jpg Ille-et-Vilaine
Commune Armoiries-mordelles.jpg Mordelles
Objet François Chauvel, l'artilleur
Naissance 17 juillet 1885 à Saint-Gilles
Décès 23 octobre 1966 à Mordelles
Evènement Bleuet-de-france 01.jpg La Grande Guerre
Métier cultivateur
Références
Rédacteur(s) A.M. Nédellec
Archives Voir "Sources"




Présentation
Information 02.jpg

François chauvel, dit Francis Chauvel, est né le 17 juillet 1885 à Saint-Gilles. Avant la mobilisation, il exerce le métier d'agriculteur à la ferme de la Tremblaie, à Mordelles.
Sa mission pendant la Grande Guerre en tant qu'artilleur est, de 1914 à 1918, de ravitailler en obus sur la ligne de feu les 36 canons de 75 et, à partir de 1918, de transporter et mettre en place les pièces d'artillerie sur le champ de bataille.



Avant 1914

A 21 ans, en 1906, il effectue son service militaire à Nancy au 8e Régiment d'Artillerie de Campagne (RAC) où il est nommé 1er canonnier servant.
A l’issue de son service militaire, il est affecté à Rennes dans la caserne du Colombier. Le 7e RAC va être chargé de seconder les régiments de la 19e Division d’Infanterie (DI).
Dix mois avant la mobilisation, François Chauvel épouse à Irodouër Marie-Ange Gougeon et s’installe à la ferme de la Tremblaie, près du château d’Artois, à Mordelles où il est cultivateur.

Son parcours de 1914 à 1918


Parcours de 1914 à 1919

Août 1914

En août 1914, François rejoint le cantonnement de mobilisation du 7e RAC basé à Rennes et prend la direction des Ardennes, puis de Charleroi, avec comme mission de tenir les ponts de la Sambre, un affluent de la Meuse à l’est d’Arsimont, en Belgique.

Septembre 1914 à mars 1915

Foudroyé par la puissance de feu de l’artillerie allemande, le 7e RAC se replie vers l’Aisne, puis vers la Marne. Les troupes allemandes menacent désormais Paris.
Le régiment s’engage alors dans la première bataille de la Marne.
Début septembre 1914, les Allemands battent à leur tour en retraite et le 7e RAC poursuit l’ennemi en direction de Reims.
Fin septembre, la division est transportée dans le secteur d’Amiens.

Mars 1915 à février 1916

Pendant l’année 1915, François Chauvel tout comme Antoine Sablé, combattent en Artois (seconde bataille), puis se retrouvent dans les forêts d’Argonne.

25 février 1916 à septembre 1916

En février 1916, le régiment rejoint les troupes sur la rive gauche de la Meuse et prend part à la bataille de Verdun qui va durer 300 jours.
Le 20 mai, François Chauvel obtient sa première permission et revient à Mordelles.
De juin à septembre, le régiment occupe successivement les secteurs de Mort-Homme – Cumières (rive gauche) et de Ste-Marguerite (rive droite).

Avril à octobre 1917

En avril 1917, François Chauvel est affecté au 10e RAC qui doit reprendre dans les monts de Champagne, les positions stratégiques de l’ennemi notamment le Casque et le Téton (monts).
Le 17, non loin de là, à Aubérive, le Mordelais Louis Trochel est mortellement blessé.
De juin à octobre, le régiment gagne une nouvelle fois le secteur de Verdun et combat près de Thiaumont, (cotes 344 et 326).
De nombreux canonniers et fantassins y sont brûlés et intoxiqués par l’utilisation massive d’ypérite.

15 février au 27 juin 1918

Le 15 février 1918, François Chauvel est nommé 1er canonnier conducteur.
Fin mai, le 10e RAC reçoit l’ordre de se rendre de toute urgence à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de Reims pour renforcer les forces alliées débordées et enrayer la progression allemande (bataille de l’Aisne).

Juillet à août 1918

En juillet, le régiment participe à une contre-attaque décisive (2e bataille de la Marne).

Septembre 1918 au 22 novembre 1918

Le régiment atteint l’Ardre début août et se trouve dans les Vosges lorsque l’Armistice est signé le 11 novembre.
Le 7e RAC entre dans Strasbourg le 22 novembre et participe au défilé de la victoire.

Artillerie 14-18 02

Après le 10 mars 1919

Mis en congé de démobilisation le 10 mars 1919, François rentre définitivement à Mordelles et s’installe avec sa femme et ses deux filles à la ferme de la Chesnaye.
A l’automne 1952, il prend sa retraite et s’installe au petit-Nid laissant son fils Francis lui succéder.
Francis Chauvel père décède le 23 octobre 1966 à Mordelles, à l’âge de 81 ans.

Sources

Remerciements aux familles Chéruel et Souvestre, archives A.M. Nédellec, panneaux issus de l'exposition 14-18 (réalisation mairie de Mordelles), photos : Ouest-France (internet), FR3 Champagne-Ardennes.

Notes et Références