La gendarmerie
Locaux en 1975 | Locaux en 1995 |
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Depuis, de nouveaux pavillons sont livrés en 2006, puis en 2018 (7 nouveaux logements).
Les 22 militaires de la brigade sont ainsi logés avec leurs familles sur ce site qui totalise 9 820 m2 de foncier.
La brigade territoriale autonome de Mordelles, sous le commandement du lieutenant Ludovic Duros, intervient en 2018 auprès de 5 communes (Mordelles, Chavagne, Le Rheu, Cintré et Bréal-sous-Montfort).
Le brigadier Pierre Pinot
Le brigadier mordelais, Pierre Pinot, est né en 1870 et décédé en 1944.Grâce à son petit fils, Georges Dorer, et une mention dans L'Ouest-Eclair, une partie de sa carrière a pu être retracée.
Pierre Pinot débute sa carrière à Rennes, carrière qu'il poursuit à Mordelles et Antrain au tout début du XXe siècle.
Il exerce également son métier à Dinan pendant la guerre de 14-18.
A Mordelles, dans les locaux situés au domaine de l'Ecu, il commande la brigade et occupe le poste de brigadier.
En mars 1909, il est muté et nommé maréchal des logis à Antrain.
C'est le brigadier Pierre Hamon, originaire des Côtes d'Armor[2], qui lui succède. Ce dernier quittera à son tour la brigade de Mordelles en mars 1916, également avec le grade de maréchal des logis pour commander la brigade de la Guerche de Bretagne.
A cette époque, les règles de vie des agents de la maréchaussée sont particulièrement strictes : leurs épouses n'ont pas le droit de travailler.
Elles doivent en effet se consacrer à l'entretien de l'intérieur de leur habitation.
Des inspecteurs viennent régulièrement en contrôler la propreté.
Leurs enfants sont tenus de faire des études.
Par ailleurs, les animaux de basse-cour sont interdits car l'avoine est réservée aux chevaux et à l'époque, tous les gendarmes en possèdent un.
Pierre Pinot décède en Normandie lors du débarquement.
Pendant la période où il a exercé à Mordelles, il a très probablement eu à ses côtés les gendarmes Bazin et André.
Les grades
Au début de la Révolution française, la maréchaussée prend le nom de "gendarmerie nationale".
Ainsi, au début du XXe siècle, la brigade de Mordelles est placée sous le commandement du brigadier Pierre Pinot auquel succède le brigadier Pierre Hamon.
Fin 1918, les grades de brigadier et maréchal des logis prennent l'appellation de chef de brigade.
De janvier 1921 à octobre 1925, c'est le chef de brigade Clairon qui assure ce rôle à Mordelles.
En 1925, cette nouvelle dénomination disparaît au profit de celle de maréchal des logis-chef, lequel devient donc le supérieur direct du gendarme.
Dans la presse locale, les actions du maréchal des logis-chef Meignen font ainsi l'objet de plusieurs articles consacrés à la commune de Mordelles. En 1932, il encadre les gendarmes Mahias, Morin et Lefeuvre.
Sources des photos et des textes
Archives A.M. Nédellec, Georges Dorer (petit-fils du brigadier Pierre Pinot), Jean Hémery (petit-fils du brigadier Pierre Hamon), Ouest France (mars 2018), site inventaire-patrimoine.region-bretagne.fr, gallica.bnf.fr / BnF, R. Birot.