"Honneur aux Poilus"
Dans le langage des fleurs, le bleuet symboliserait la délicatesse et la timidité et serait "le messager de tous les sentiments purs, naïfs ou délicats".
Les bleuets — ainsi que les coquelicots — continuaient à pousser dans la terre retournée par les milliers d’obus qui labouraient quotidiennement les champs de bataille pendant la Grande Guerre. Ces fleurs étaient le seul témoignage de la vie qui continuait et la seule note colorée dans la boue des tranchées.
Dans le jargon militaire, les « Bleuets » étaient les soldats de la Classe 17, nés en 1897, fraîchement arrivés sur le champ de bataille du Chemin des Dames. Ces jeunes recrues furent surnommées ainsi par les Poilus plus anciens car elles portaient le nouvel uniforme bleu horizon, là où les vétérans arboraient encore, au début de la guerre, le désastreux pantalon rouge garance. Cette appellation peut par ailleurs faire penser au terme familier de « bleu », désignant une personne inexpérimentée.
Cette appellation perdura pendant toute la guerre parce que l’uniforme neuf aux couleurs encore fraîches qui équipait le nouvel arrivant contrastait avec les tenues défraîchies et sales des vétérans...
... Lien vers l'article complet sur Wikipedia : Bleuet_de_France
Origine
Créé en 1916 par une infirmière, la fabrication de l'insigne, en papier à l'origine, permet de donner du travail aux soldats gravement blessés.
Les insignes sont ensuite vendus au public.
Le bleuet est la version française du coquelicot anglo-canadien.
L'association
Au début des années 1990, une association "L’œuvre nationale des bleuets de France" s'est créée sous l'égide de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC-VG).
Son objectif est de récolter des fonds lors de grandes campagnes de vente de l'insigne en vue de financer les organismes d'aide aux anciens combattants (guerre et terrorisme).
Par ailleurs, en 2018, une pièce de 2 euros avec un bleuet est émise par la Monnaie de Paris.
Le centenaire de la fin de la "Grande guerre" donne lieu à de nombreuses manifestations auxquelles participe l'association.
En 2018, toutes les équipes sportives nationales portent un bleuet sur leur maillot.
Le Bleuet en Ille-et-Vilaine
Le 24 juin 2018, une opération "1918 jeunes pour le Bleuet de France" est organisée sur la pelouse du Roazhon Park à Rennes. [1]
Séparés en 2 groupes de près de 1000 enfants, 2 "tifo" géants matérialisant un champ de bleuets sont réalisés pour accueillir la flamme du souvenir apportée par des policiers du RAID, en rappel depuis un hélicoptère de la gendarmerie.
Un film est alors tourné pour être diffusé le 11 novembre de cette même année.
Toutes les opérations du Bleuet de France de Rennes[2] sont organisées par l'ONAC-VG d'Ille-et-Vilaine, dont les dernières en date sont le « fleurissement », avec l’aide de travailleurs handicapés de l'ADAPEI[3], de 7 stations du métro rennais et le survol de Rennes à basse altitude par 2 Rafale Marine le 10 novembre.
Le Bleuet à Mordelles
Les commémorations du centenaire de la fin de la guerre 14-18 ne sont pas officiellement sous l'égide du Bleuet mais s'inscrivent dans la même démarche de l'ONAC-VG.
Plusieurs manifestations sont prévues sur la période du 7 au 30 novembre 2018 sous le dénominatif "14 - 18 Mordelles dans la Grande Guerre" :
- numéro spécial du journal municipal,
- dépliant spécial commémoration,
- films "Le collier rouge", "Les croix de bois" et "La tragédie de la mine" au cinéma La Bobine de Bréal-sous-Montfort,
- exposition du travail de recherche des élèves de l'école Immaculée,
- exposition sur les soldats mordelais, préparée par Anne-Marie Nedellec, à la Halle des Muletiers de Mordelles, puis dans le hall de la mairie,
- exposition de photos de Jean Richardot dans le hall du centre culturel.
Vous pouvez accéder au dépliant en cliquant ICI
Sources
Wikipédia, préfecture d'Ille-et-Vilaine, mairie de Mordelles, R. Birot, I. Birot
Notes et références
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