Le moulin de Mordelles : Différence entre versions
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Le moulin est tout d'abord loué à différentes sociétés dont le "Tricotage du Moulin" de 1974 à 1978, puis "Bretagne Automatisme" de 1980 à 1993. Le dernier locataire, architecte, quitte le domaine en 2004.<br> | Le moulin est tout d'abord loué à différentes sociétés dont le "Tricotage du Moulin" de 1974 à 1978, puis "Bretagne Automatisme" de 1980 à 1993. Le dernier locataire, architecte, quitte le domaine en 2004.<br> | ||
[[Fichier:Moulin vue dessus.jpg|300px|gauche|Bâtiments rénovés]]Les inondations, fréquentes en cet endroit de Mordelles, découragent très probablement les éventuels locataires et de ce fait, contribuent à la détérioration des bâtiments.<br> | [[Fichier:Moulin vue dessus.jpg|300px|gauche|Bâtiments rénovés]]Les inondations, fréquentes en cet endroit de Mordelles, découragent très probablement les éventuels locataires et de ce fait, contribuent à la détérioration des bâtiments.<br> |
Version du 17 juillet 2024 à 12:46
Le domaine évolue. La comtesse de Rochemure a développé un jardin (côté Bréal) avec de nombreux pommiers. Le bois de ces derniers est utilisé pour la fabrication ou la réparation des rouages.
En 1883, un constat indique que le moulin possède 2 roues hydrauliques motrices, la petite du moulin et la grande de la minoterie, un vannage de décharge de 8 portes ainsi qu'une chûte d'eau de 1m52.
En 1892, un incendie se déclare dans le petit moulin annexé à la minoterie.
Le déversoir actuel de 16 mètres, rive gauche, est construit peu de temps après le décès de la Comtesse de Rochemure en 1894.
Au tout début du 20e siècle, la minoterie, réhaussée au début des années 1950, est en plein rendement, cumulant à la fois l'énergie hydraulique et la vapeur (présence d'une chaudière à vapeur) et actionnant 3 paires de meules.
L'accès à la propriété se fait alors par un chemin qui se trouve sous l'actuel terrain de football[8].
En 1925, le moulin ne dépend plus du domaine d'Artois, Arnold Bourgeois du Marais[9] l'ayant vendu au mois de mars à Joseph Marie Hubert et Anne Marie Morlais.
La composition du domaine
La route actuelle de 260 mètres de long à partir du bourg et le pont de 18 mètres à l'entrée du moulin sont réalisés par Joseph Hubert en 1930. En effet, il n'y avait auparavant qu'un sentier pour rejoindre le bourg et une passerelle en bois.
L'accès au moulin se faisait par un chemin partant de l'ancienne scierie, route de Chavagne et accédant à l'arrière du moulin par un pont en pierre voûté.
Le chemin n'existe plus depuis la construction de la digue en 1988.
Plusieurs bâtiments (appelés aujourd'hui "le moulin de Mordelles") composent le domaine.
Le bâtiment le plus ancien
Il est antérieur à 1541, voire même à 1468. En effet, si on se réfère au livre de Paul Banéat cité en introduction de cet article, le domaine se compose dès 1468 des deux moulins de Mordelles.
Les deux moulins sont deux machines à moudre abritées dans un bâtiment dont les bas de murs en pierre de grès rose mauve attestent de cette origine très ancienne.
Ci-dessous, un plan datant de 1784 sur lequel on peut voir le bourg et "moulins de mordelle", l'ancienne église et les cours d'eau sur Bréal qui ont été comblés ultérieurement avec la RN24.
En 1798, une estimation de la terre d'Artois et de ses dépendances est réalisée par deux experts. Elle indique que le bâtiment des moulins, en murs de pierre couverts en ardoise, est en partie en mauvais état sachant que le fermier de l'époque a refait à neuf les parties qui abritent le moulin à seigle ainsi que ses meules qui étaient en ruine.
Les meules du moulin à froment, quant à elles, restent à refaire selon cette estimation.
La pêcherie a également besoin de grandes réparations.
Il n'y a donc à cette époque à Mordelles qu'un seul bâtiment pour les deux moulins. De part et d'autre de celui-ci, sont fixées deux petites roues reliées chacune à une machine à moudre.
La minoterie
En 1858, madame Isidore de Gasté, née Visdelou de la Villetehart, fait une demande en vue de construire une minoterie ce qui lui est accordé.
Cette minoterie à étages pour les appareils de bluterie, construite en 1859 à côté du bâtiment abritant les deux moulins, est à eau et à vapeur.
En 1902, il est fait état d'une chaudière à vapeur d'une surface de chauffe de 19,5 m2, timbrée à 6 kg.
En 1909, la minoterie actionne 3 paires de meules.
Un plan de transformation par broyeurs à cylindres au lieu de meules et plansichter[10] (tamis vibrant) est mis en place au dernier étage de la minoterie en 1912 pour traiter 50 quintaux de blé par 24 heures.
Un état des lieux du moulin établi en décembre 1922 par deux ingénieurs mentionne une roue hydraulique en bois d'une largeur de 2 mètres et d'un diamètre de 5 mètres, des broyeurs, meules, convertisseurs à cylindre, bluterie et plansichter ... une machine à vapeur de 12 chevaux système Farcot et une chaudière Field de 22 m2 de surface de chauffe.
Une haute cheminée en briques (visible sur plusieurs cartes postales) domine alors l'ensemble mais cette dernière n'existe plus aujourd'hui.
Une première turbine est installée en 1926 en remplacement d'une des roues, puis une deuxième en 1942.
Lors de sa construction, la minoterie ne comporte que 2 étages en plus du rez-de-chaussée. Celle-ci, réhaussée fin des années 1950, est présentée sur la carte postale ci-dessous.
Les deux turbines sont remplacées en 1951 par une roue hydraulique, Sagebien, d'une largeur de 2,80 m et d'un diamètre de 5,30 m.
Les mécanismes de la roue sont dans le vieux moulin, un générateur-dynamo permet de convertir la rotation mécanique en électricité pour faire fonctionner les machines et les élévateurs à godets sur courroie de la minoterie.
Bien que cette roue ne fonctionne plus actuellement, elle est toujours visible (Cf galerie de photos en fin de cet article).
Les autres bâtiments
Ils constituent les logements d'habitation des meuniers et les dépendances pour les animaux.
Situés à l'entrée près du pont, sur la rive gauche du biais, ce sont 2 bâtiments en torchis sur fondation de pierres.
Fin 18e siècle, le premier (à l'ouest) consiste en un lieu d'habitation (bouge) et une écurie séparée par une cloison en planches. C'est alors le logement du meunier.
L'étage supérieur sert de greniers.
Le second (vers le nord) abrite deux refuges à porcs, voire à chevaux. Ce bâtiment est relié à l'autre par une toiture sous laquelle sont abritées des voitures à bras.
Entre ces bâtiments et la minoterie se trouve également un four construit en murs de pierre rechargé en terre.
Sur la photo ci-dessus, vous distinguez les logements, les dépendances pour animaux ainsi que la minoterie (2 étages à l'époque) et le bâtiment abritant les deux moulins. On peut également y apercevoir la haute cheminée et plus à droite, la petite roue fixée sur le mur du petit bâtiment.
L'arrière-grand-mère de Jacques Hubert, Anne-Marie Bohuon[11] est née dans ces bâtiments.
Pendant la guerre de 39-45, le chef meunier logeant dans ces derniers est Alphonse Debray. Deux de ses enfants y sont nés pendant cette période.
C'est également à cette époque que les Allemands occupent l'école du frère Émilien avec leurs chars.
Michel David[12], l'un de nos aînés mordelais, se souvient qu'à l'époque, les bâtiments du moulin de Mordelles sont utilisés pour accueillir les enfants et leurs instituteurs.
Pour que ceux-ci puissent y accéder en toute sécurité, le père de Michel David, alors maçon, apporte des parpaings et des madriers pour recouvrir le sol aux endroits bas de la cour et faire une sorte de passerelle.
La famille Hubert
La famille Hubert vit depuis de nombreuses années à Mordelles (probablement depuis courant 17e siècle, voire même avant).
La généalogie situe en effet plusieurs générations comme laboureurs aux Communs, route de Cintré.
Joseph Marie Hubert
Joseph Marie Hubert né en 1878 fait partie des descendants. Il se marie le 26 octobre 1909 à Mordelles avec Marie-Joseph Morlais.
Marie-Joseph Morlais est la fille cadette d'Anne-Marie Perrine Bohuon, née au moulin le 15 avril 1850 et la nièce de Constant Bohuon.
Constant Bohuon, né en 1861, est le dernier membre de la famille Bohuon à avoir exercé au moulin depuis 1808.
Joseph Marie Hubert et son épouse achètent l'année de leur mariage, un garage avec terrain dans le bourg de Mordelles, au numéro 28 de la place Saint-Pierre. Joseph Marie Hubert est alors commissaire voiturier (transports avec chevaux et charrettes).
Il s'oriente ensuite vers une activité de vente de grains, pommes, cidre, engrais et fourrages.
Il fait partie des rares personnes ayant un numéro de téléphone affecté en 1914 (seulement 12 numéros attribués à Mordelles). Il a le numéro 4 au titre de son activité de marchand. De même, Joseph Marie Hubert est l'un des premiers Mordelais à posséder une voiture.
En 1919, le couple acquiert aux enchères la ferme des Vauquigneux, rue du frère Emilien, ainsi qu'une petite prairie de 5 à 6 hectares près du moulin.
C'est en 1925 que tous deux investissent dans la métairie du moulin, cette dernière ayant été mise en vente par Arnold Bourgeois du Marais et sa seconde épouse, Henriette Félicie Rey de Lavison.
L'extrait de l'acte d'achat du moulin présenté à droite de ce texte est intéressant. En effet, précisant l'origine antérieure de la propriété, il se réfère tout d'abord à la période de l'émigration et de la restitution des biens après la Révolution, puis à la succession de Marie Sophie Rousselet et Charles Henry, comte Destaing.
En effet, au décès de la vicomtesse d'Artois en 1792, le couple Destaing n'ayant qu'un fils décédé accidentellement à 12 ans, le domaine d'Artois revient alors à une branche cadette de la famille de la Porte, les Visdelou de la Villetehart.
François Louis Xavier Visdelou de la Villetehart ayant émigré pendant la Révolution, le château d'Artois ainsi que ses dépendances font partie des biens confisqués comme biens nationaux, puis restitués début 1800 à leurs propriétaires.
La comtesse de Rochemure citée plus haut dans le paragraphe "L'histoire du domaine" est la petite-fille de François Louis Xavier Visdelou de la Villetehart.
Joseph Marie Hubert souffre d'atrophie musculaire depuis de nombreuses années, bien avant l'acquisition du moulin.
Son épouse ainsi que ses deux fils jouent ainsi un très grand rôle dans le fonctionnement du moulin, Joseph Marie Hubert passant la majeure partie de son temps dans son logement place Saint-Pierre. C'est d'ailleurs là qu'il accueille les clients, dans un fauteuil, derrière la fenêtre côté rue.
Le couple a trois enfants dont deux fils, Joseph[13] et Jean[14] qui travaillent au moulin dès l'âge de 14 et 12 ans.
Ses fils, Joseph et Jean
Après le décès de Joseph Marie Hubert en 1946, ses deux fils continuent l'exploitation du moulin, une donation leur ayant été signée quelques années auparavant. Ils sont associés 50-50 dans la "Minoterie Hubert Frères".
Avec l'aide d'Ange Brière, Louis Gourheux et Lucien Hochet, employés au moulin, ils développent l'activité meunerie, collecte de céréales, engrais et alimentation du bétail.
Pendant quelques années, Van Balthoven et Yves Huby font également partie de leurs employés.
Joseph s'occupe de la vente de la farine, des pommes et du cidre, Jean de la fabrication et des relations avec les agriculteurs, Mathilde Gouesnard (mariée à Jean en 1937) de la partie administrative et comptable.
Jean et Mathilde, parents de Jacques Hubert, ont un autre fils, Jean-Pol, et une fille, Marie-Thérèse.
Joseph et Jean s'installent avec leurs épouses au 30 et 26 de la place Saint-Pierre dans deux maisons qu'ils ont fait construire. Toute la famille Hubert est ainsi rassemblée dans cette partie centrale du bourg.
Joseph décède à son tour en 1966, victime d'un accident de la route. Jean continue l'activité avec son épouse Mathilde et leur fils Jean-Pol.
Jean-Pol quitte l'entreprise fin août 1970.
La minoterie cesse son activité en 1971, la consommation de pain ayant baissé (elle a progressivement diminué pour atteindre environ 170 g de pain par jour) et surtout la concurrence des grandes minoteries industrielles se fait cruellement ressentir.
Jean continue le négoce d'agrofourniture[15], la fabrication d'aliments ainsi que l'activité de collecte et séchage de céréales jusqu'en juin 1975. Il décède en septembre de la même année.
Son petit-fils, Jacques
Mathilde Hubert, après le décès de Jean, loue les bâtiments. établit une donation-partage entre ses 3 enfants, Jacques, Jean-Pol et Marie-Thérèse, en 1976. A partir de cette date, Jacques va s'impliquer dans la survie du domaine.
Le moulin est tout d'abord loué à différentes sociétés dont le "Tricotage du Moulin" de 1974 à 1978, puis "Bretagne Automatisme" de 1980 à 1993. Le dernier locataire, architecte, quitte le domaine en 2004.
En effet, la construction de la RN24, terminée en 1986, est lourde de conséquences sur le plan environnemental. Elle entraîne d'importantes inondations notamment en 1988.
Alors que la DDE décide de construire une digue derrière le moulin, Jacques continue sa lutte acharnée amorcée depuis 1978 (date de l'enquête administrative pour la mise en 2 voies de la RN24) pour tenter de faire reconnaître aux élus qu'à la fois la construction de la RN 24, puis celle de la digue sont des facteurs aggravant des crues.
Cependant, ni ses écrits, ni son intervention auprès du tribunal administratif n'aboutissent favorablement (il perd en appel en 1994) alors que les années suivantes lui donnent pourtant entièrement raison.
Les inondations de la RN24 font en effet la une des journaux de 1988 à 2014.
Jacques continue toutefois à se battre pour l'avenir du moulin car il ne peut pas accepter de le voir se dégrader au fil des années.
En 2013, il obtient enfin l'autorisation d'entamer de grands travaux de restauration et de changer la destination des bâtiments ce qui va permettre de leur donner une nouvelle vie.
Par ailleurs, la mise en place de dalots[16] sous la RN24 en 2014, 2016 et 2017 vise à réparer les erreurs commises mais à quel prix !
Son arrière petit-fils, Nicolas
Les travaux engagés en 2017 autour de la RN24 ont enfin permis de maîtriser les inondations ce qui peut permettre de penser que le combat de Jacques n'a pas été vain.
Sous l'appellation "Îlot du Moulin", le moulin abrite désormais une maison d'habitation, des salles de réception dans la longère (deux pièces respectivement de 100 et 70 m2) ainsi que des logements au 1er étage des bâtiments du vieux moulin et de la minoterie.
Le fils de Jacques, Nicolas, a en effet décidé de s'établir au moulin.
Avec son épouse, Anne-Laure, ils y élèvent leurs deux filles, Alice et Lilas.
Le moulin ainsi entièrement rénové offre un nouveau potentiel que Nicolas souhaite développer avec l'aide d'Anne-Laure.
Tous deux y organisent plusieurs types de manifestations : séminaires, showroom, réceptions, mariages, cocktails et fêtes de famille.
Les pièces au 1er étage de la minoterie, avec entrée indépendante, ont été transformées en 3 chambres d'hôtes.
Le cadre est superbe et reposant ; il vaut largement le détour.
Les employés
En 1788, le moulin de Mordelles est exploité par le meunier Jean Huby[17] et son épouse Perrine Allouard[18].
Il est ensuite loué à la famille Bohuon de 1808 à 1922 et tout d'abord à Augustin Pierre Bohuon[19] marié à Anne Barbot[20]. Puis, plusieurs générations se succèdent jusqu'à Constant Bohuon[21] qui exploite le moulin jusqu'à fin septembre 1922.
L'histoire ne s'arrête pas là puisque la sœur de Constant Bohuon, Anne Marie Perrine, a une fille cadette, Marie-Joseph, qui va épouser en 1909 Joseph Marie Hubert, futur propriétaire du moulin.
Le couple achetant le moulin en mars 1925, la famille Bohuon reste liée à l'histoire du moulin de Mordelles.
Au cours de la seconde moitié du 20e siècle, d'autres hommes sont restés longtemps au service du moulin. Tout d'abord Lucien Hochet [22], meunier à Mordelles pendant 32 ans, qui est parti en retraite en mars 1971, puis Louis Gourheux [23], chauffeur livreur, qui a cessé son activité en mars 1973, ou encore Ange Brière [24], également chauffeur livreur, qui a travaillé au moulin pendant 25 ans et est parti en retraite en juin 1975.
La liste est loin d'être exhaustive car au fil des années, plusieurs employés sont venus apporter leur contribution au bon fonctionnement du moulin.
Jacques Hubert les qualifie ainsi : "les employés du moulin étaient des hommes droits et formaient une excellente équipe."
L'histoire du moulin de Mordelles est bien entendu liée aux familles qui en ont été propriétaires mais également aux employés qui ont permis le bon fonctionnement de l'ensemble du domaine.
Nous remercions Jacques Hubert pour toutes les informations qu'il nous a communiquées et commentées. Nous remercions également Anne-Laure et Nicolas pour leur accueil au moulin et pour le temps qu'ils nous ont consacré lors de la visite de leur domaine.
Galerie de photos
Source des photos et textes
Jacques, Nicolas et Anne-Laure Hubert (livre "Le moulin de Mordelles", décembre 2022, sources et rédaction Jacques Hubert), site inventaire-patrimoine.region-bretagne.fr, gallica.bnf.fr / BnF, R. Birot (photos en couleur), livre "Le département d'Ille-et-Vilaine, Histoire-Archéologie-Monuments" publié en 4 volumes en 1929 par Paul Banéat (1856-1942), Michel David.
Notes et références
- ↑ Paul Banéat (1856-1942) a laissé plusieurs écrits fort bien documentés et notamment "Le département d'Ille-et-Vilaine, Histoire-Archéologie-Monuments" publié en 4 volumes en 1929
- ↑ Joseph Marie Hubert (1878-1946) le premier propriétaire du moulin.
- ↑ Marie-Joseph Morlais est née le 12 février 1881, c'est la fille cadette d'Anne-Marie-Perrine Bohuon née au moulin le 15 avril 1850.
- ↑ Le Meu, une des deux rivières qui traversent Mordelles
- ↑ La banlieue du moulin représentait une zone de 2 400 toises c'est-à-dire la distance effectuée à pied ou qu'un âne chargé de grains pouvait parcourir en une demi-journée.
- ↑ Jean de la Porte, seigneur d'Artois est né en 1605. Il est marié à Emmanuelle le Meneust de Bréquigny. Il a 2 enfants : René (1633-1682) et Denise.
- ↑ La comtesse de Rochemure, née Anne Marie de Gasté (1853-1894), est une descendante de Jean de la Porte, plus précisément de sa fille Denise. C'est également la petite fille de François Louis Xavier Visdelou de la Villetehart, surnommé l'émigré.
- ↑ Accès du moulin par un chemin situé sous le terrain de football actuel ; sources site ilotdumoulin.fr.
- ↑ Arnold Bourgeois du Marais : 1867-1951, descendant de Denise de la Porte et grand-père d'Isabelle Bourgeois du Marais, l'actuelle propriétaire du château d'Artois.
- ↑ Un plansichter est un matériel servant à tamiser la farine. Plansichter vient de deux mots allemands : plan et sichter qui signifie blutoir ou tamis = tamisage plan par opposition au blutoir traditionnel rotatif autour d’un axe horizontal. Les cylindres sont des cylindres métalliques entre lesquels passe le grain lors de sa mouture. Ils remplacent les meules. Le débit d’un moulin dépend de la longueur des cylindres et de la surface blutante.
- ↑ Anne Marie Bohuon (1850-1919).
- ↑ Michel David est un Mordelais de souche, il était maçon à Mordelles. Il a 92 ans en 2023.
- ↑ Joseph est né le 10 décembre 1910.
- ↑ Jean, le second fils de Joseph, est né le 17 novembre 1912. C'est le père de Jacques Hubert
- ↑ L'agrofourniture est l'ensemble des produits consommables de l'agriculture (semences, engrais, aliments pour le bétail, matériels etc.).
- ↑ Dalots : trous percés sous la RN24 pour permettre l'évacuation de l'eau.
- ↑ Jean Huby (1750-1808).
- ↑ Perrine née Allouard (1756-1797), épouse de Jean Huby.
- ↑ Augustin Pierre Bohuon (1779-1832).
- ↑ Anne Barbot (1778-1839)
- ↑ Constant Bohuon (1861-1925)
- ↑ Lucien, Armand, Marie Hochet (1911-1975).
- ↑ Louis Célestin Gourheux (1908-1996)
- ↑ Ange Marie Brière (1915-2009).