Le château de la Chesnaye : Différence entre versions
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La famille du Réau de la Gaignonnière est de noblesse pontificale depuis 1876, ayant obtenu du Pape ce titre héréditaire récompensant trois frères du Réau<ref>Ces trois frères du Réau sont Zacharie IV du Réau (1841-1925), zouave en 1861. Maurice du Réau (1847-1923), zouave pontifical en 1866 et Henri du Réau (1848-1934), zouave pontifical en 1867. </ref> ayant volontairement rejoint, peu après 1860, le bataillon des Zouaves pontificaux pour défendre l’État pontifical dont l'existence était menacée par le révolutionnaire Garibaldi.<ref>Zouaves pontificaux : source wikipédia.</ref>.<br> | La famille du Réau de la Gaignonnière est de noblesse pontificale depuis 1876, ayant obtenu du Pape ce titre héréditaire récompensant trois frères du Réau<ref>Ces trois frères du Réau sont Zacharie IV du Réau (1841-1925), zouave en 1861. Maurice du Réau (1847-1923), zouave pontifical en 1866 et Henri du Réau (1848-1934), zouave pontifical en 1867. </ref> ayant volontairement rejoint, peu après 1860, le bataillon des Zouaves pontificaux pour défendre l’État pontifical dont l'existence était menacée par le révolutionnaire Garibaldi.<ref>Zouaves pontificaux : source wikipédia.</ref>.<br> | ||
L'un de ces trois frères, Maurice du Réau, est le grand-père de Jacques du Réau.<br> | L'un de ces trois frères, Maurice du Réau, est le grand-père de Jacques du Réau.<br> | ||
+ | Concernant le blason de la famille du Réau de la Gaignonnière, il se définit comme "d'argent à une barre de gueule frangée de sable".<br> | ||
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Alors que le comte Jacques du Réau de la Gaignonnière et son épouse héritent du château, ce dernier décide peu de temps après, entre 1955 et 1960, de rendre [[L'école libre des garçons|l'école libre des garçons de Mordelles]] aux frères de Ploërmel. Depuis le 19 novembre 1907, elle est en effet la propriété de Paul de Farcy qui avait ainsi évité sa fermeture, puis sa vente dans le cadre de la loi de 1905<ref>La loi de 1905 ordonne la fermeture immédiate et la vente des écoles libres appartenant aux congrégations. </ref>.<br> | Alors que le comte Jacques du Réau de la Gaignonnière et son épouse héritent du château, ce dernier décide peu de temps après, entre 1955 et 1960, de rendre [[L'école libre des garçons|l'école libre des garçons de Mordelles]] aux frères de Ploërmel. Depuis le 19 novembre 1907, elle est en effet la propriété de Paul de Farcy qui avait ainsi évité sa fermeture, puis sa vente dans le cadre de la loi de 1905<ref>La loi de 1905 ordonne la fermeture immédiate et la vente des écoles libres appartenant aux congrégations. </ref>.<br> | ||
Le fils d'Anne du Réau, Bernard du Réau, est l'actuel propriétaire du château. Il continue à entretenir cette belle propriété. <br> | Le fils d'Anne du Réau, Bernard du Réau, est l'actuel propriétaire du château. Il continue à entretenir cette belle propriété. <br> |
Version du 26 juin 2021 à 17:33
- ↑ Aristide Anne Marie Félix de Farcy de la Chesnaie (1795-1869)
- ↑ Paul Marie Emile de Farcy (1839-1928) est le fils d'Armand de Farcy. Il est élu maire de Mordelles de 1874 à 1919
- ↑ Château de la Chesnaie, source : patrimoine-de-france.com. Référence Mérimée : IA35046312.
- ↑ Jeanne Louise Marie de Farcy née le 6 août 1873 et décédée en 1954 à l'âge de 81 ans. C'est la fille de Paul Marie Emile de Farcy.
- ↑ Cécile Louise Marie est décédée quelques jours après sa naissance en 1866. Paul Marie est mort à l'âge de 20 ans en 1885 et Roger Marie à 30 ans en 1899.
- ↑ Anne Marie Jeanne Thérèse de Farcy née le 24 mai 1916 et décédée le 31 juillet 1999, petite-nièce de Paul de Farcy, soeur de Jean Olivier Marie François de Farcy et tante de l'actuel comte Jacques de Farcy de la Villedubois.
- ↑ Jacques comte du Réau de la Gaignonnière né le 10 octobre 1910 à Launay-Villiers (53) et décédé le 1er décembre 1996 à 86 ans.
- ↑ Ces trois frères du Réau sont Zacharie IV du Réau (1841-1925), zouave en 1861. Maurice du Réau (1847-1923), zouave pontifical en 1866 et Henri du Réau (1848-1934), zouave pontifical en 1867.
- ↑ Zouaves pontificaux : source wikipédia.
- ↑ La loi de 1905 ordonne la fermeture immédiate et la vente des écoles libres appartenant aux congrégations.