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Inondations

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Les évènements
Crue 2014 03.jpg
Inondations N24
Région Drapeau-breton.jpg Bretagne
Département Armoiries-35.jpg Ille-et-Vilaine
Commune Armoiries-mordelles.jpg Mordelles
Evènement Crues du Meu
Références
Collection Voir sources
Rédacteur(s) I. Birot




Les inondations à Mordelles
Note.jpg

Crues décennales, quinquennales, centennales... Mordelles est, depuis fort longtemps, soumis aux débordements de ses deux rivières, le Meu et la Vaunoise.
Nos aînés peuvent en témoigner.
Mordelles est longée sur sa limite sud par la rivière "Le Meu".
De tout temps, cet affluent de la Vilaine déborde de son lit et s'étale dans les champs ainsi qu'en ville.
Voici quelques années choisies au hasard pour illustrer ce phénomène devenu récurrent.



Déjà en 1828

Fin 1828, suite à une enquête relative au projet d'établissement d'une nouvelle pêcherie au moulin de Mordelles, le juge de paix de Plélan-le-Grand ainsi diligenté constate in situ l'importance des inondations sur les terres proches des moulins de Mordelles et de Cramoux.
Le maire de Bréal de l'époque présente d'ailleurs "une pétition de quelques administrés s'opposant au projet comme convaincus que l'eau qui actuellement gêne souvent par son abondance le moulin de Mordelles sera plus rapidement évacuée au détriment de leurs terres." (Source Wiki Rennes Métropole).
Suite à différentes plaintes aussi bien d'habitants de Mordelles que de Bréal, la vicomtesse Isidore Visdelou de la Villetehart[1], propriétaire du moulin de Mordelles, se voit contrainte à apporter plusieurs aménagements.

Puis en 1910

En décembre 1910, la Bretagne est sous les eaux : partout, les rivières débordent et recouvrent les campagnes.
L'eau passe par dessus la "grand'route"[2] et le tramway de Plélan est obligé de s'arrêter au Pont de Mordelles.
Les maires de Mordelles et Bréal demandent au préfet l'envoi de bateaux pour assurer le sauvetage des cultivateurs et de leur bétail cernés par les eaux.
Un détachement du 7e d'artillerie est envoyé à Mordelles afin de porter secours aux habitants.
Plusieurs incidents sont à déplorer, notamment des voitures et des chevaux emportés par le courant.
Parmi les évènements relatés, un sauvetage est particulièrement salué dans le quotidien local. Il s'agit du lieutenant René, du maréchal des logis Morault et du canonnier Lessard qui, en barque, sauvent une femme en danger dans un vieux moulin dont les murs menacent de tomber (Source l'Ouest-Eclair du 7 janvier 1911, article intitulé "Echo des inondations"[3]).

Encore en 1933

La photo ci-dessous (Ouest-Eclair du 27 février 1933[4]) le prouve : les inondations à Mordelles, encore plus importantes que celles de 1910, font encore et toujours couler beaucoup d'encre.
Sur la route de Mordelles à Bréal, l'eau dépasse la hauteur de 1m30 sur une longueur d'environ 350 m, coupant ainsi la liaison entre les deux communes.

crue 1933 Ouest-Eclair

De nouveau en 2001

Les Mordelais se souviennent parfaitement de la très grande crue de janvier 2001 qui a complètement inondé toute la partie sud de Mordelles et qui a conduit à réviser le Plan des Risques d'Inondations (PPRI).

Crue janvier 2001


Et de nos jours

La photo située dans la fenêtre en haut à droite et prise en janvier 2014, illustre ce qu'on pourrait presque qualifier de crue "normale" à Mordelles.
Des travaux sur la RN24 ont été réalisés au cours de l'été 2017 (deux ouvrages de décharge hydraulique) pour éviter les inondations de cette route.
L'avenir permettra de juger de leur efficacité.

Sources des photos et des textes

Site Wiki Rennes Métropole (commune Mordelles), Source gallica.bnf.fr / BnF, archives A.M. Nédellec, R. Birot.

Notes et références

  1. Isidore Visdelou de la Villetehart est propriétaire du château d'Artois ainsi que du moulin de Mordelles.
  2. La grand'route : la route nationale de Lorient.
  3. Source gallica.bnf.fr / BnF
  4. Source gallica.bnf.fr / BnF